Dans un communiqué lu sur les antennes de Gabon Télévision, il y a trois jours par Félicien Koyi, général de division, directeur de cabinet militaire du ministre de la Défense nationale, il est dit « Les faits recueillis font état de ce que le défunt a trouvé la mort du fait des coups et blessures infligés par des individus habillés en tenue militaire et encagoulés »

Âgé de 30 ans, Karl Stacy Akoué Angoué est passé de vie à trépas le 15 octobre 2023 au Centre hospitalier universitaire de Libreville. Selon les témoins, à l'origine de sa mort, une bastonnade que la victime a essuyé de la part des hommes en treillis, précisément des bérets rouges. Un drame intervenu suite au non-respect du couvre-feu, au-delà de 24 heures. « Ils commencent à frapper le défunt au niveau de la poste d'Akébé. Il encaisse les premiers coups par là. Ils lui arrachent sa montre, ses bracelets, sa chaînette, et son téléphone portable. Arrivés au niveau du feu rouge de la Peyrie, notre frère a dit monsieur les agents, je n'ai pas refusé de vous suivre, moi et mes petits frères et mes petites sœurs, mais s'il vous plaît, restituez-moi mes effets parce que je veux passer un coup de fil. C'est là qu'ils se mettent à le bastonner pour la deuxième fois. Et je pense que ce sont les coups  qui ont conduit à la mort de Fisher parce qu'il a encaissé un coup de bois au cou. Voici celle qui a crié Fisher est mort. Ils nous ont demandé d'avancer et ont chargé les armes pour dire que personne ne regarde derrière. Continuez à avancer » , a expliqué sur les antennes de TV+Afrique, le petit-frère de Karl Stecy Aboue Angoue.

Les versions des faits divergent

Le père Karl Stecy Aboue Angoue, Jeannot Angoue Nguema, qui s’exprimait sur les antennes de TV+Afrique, a souligné que les militaires ne portaient pas de cagoules. « Lorsqu'ils disent que il y avait un groupe d'individus encagoulés. Non, les militaires n'étaient pas encagoulés. Ils sont venus à visage découvert armés, habillés en militaire, et c'était des bérets rouges. S'ils n'étaient pas habillés en militaire, on ne devait pas savoir que c'était des bérets rouges. Donc qu'ils ne disent pas qu'ils étaient encagoulés non, ça c'est faux. Ils ont agi à visage découvert . Les enfants peuvent les reconnaître », a ainsi déclaré le géniteur du défunt. 

 

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